Une partie du discours de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi devant les Nations Unies en 2009 lors de la 64e Assemblée générale à New York a eu une certaine pertinence suite à la pandémie de COVID-19.
Kadhafi avait rompu le protocole en étendant son discours de 15 minutes à 90 minutes.
Le président de l’Union africaine de l’époque portait une tenue libyenne traditionnelle brune avec une broche du continent africain noir épinglée sur sa poitrine.
Il a été présenté comme le “chef de la révolution de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, président de l’Union africaine et roi des rois africains.”

Son discours a abordé une myriade de questions, notamment le plaidoyer en faveur d’un siège permanent pour l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies.
En outre, une partie de son allocution qui a eu une certaine pertinence à la suite de la pandémie de COVID-19 était ses déclarations sur le vaccin.
“Nous abordons les phénomènes de piraterie et de terrorisme de la mauvaise manière. Aujourd’hui, il y a la grippe porcine. Peut-être que demain il y aura la grippe du poisson, car parfois nous produisons des virus en les contrôlant,” a lâché le feu président libyen.
” C’est une entreprise commerciale. Les entreprises capitalistes produisent des virus pour pouvoir générer et vendre des vaccins. C’est très honteux et c’est une mauvaise éthique,” a-t-il martelé.
Ainsi, Kadhafi suggérait que les vaccins et les médicaments ne soient pas vendus ou soumis à la commercialisation.
“Les médicaments doivent être gratuits et les enfants doivent être vaccinés gratuitement, mais les entreprises capitalistes produisent les virus et les vaccins et veulent faire du profit. Pourquoi ne sont-ils pas gratuits ? Nous devons les donner gratuitement et non les vendre”, a-t-il souligné.
Et Kadhafi d’ajouter “Le monde entier doit s’efforcer de protéger notre peuple, de créer et de fabriquer des vaccins et de les donner gratuitement aux enfants et aux femmes, sans en profiter. Tous ces points sont à l’ordre du jour de l’Assemblée générale, qui n’a qu’à exercer ce devoir.”
Source: AfrikPage