Ferdinand Ayité et Joël Egah, les deux journalistes togolais arrêtés depuis le 10 décembre 2021, ont été libérés vendredi 31 décembre. Une liberté conditionnelle.



Les confrères ont enfin rejoint leurs familles. Cependant, ils sont tenus de se présenter à un juge au moins une fois par semaine.

Après leur garde à vue à la Brigade de Recherches et d’Enquêtes (BRI) de Lomé, ils ont ensuite été transférés en prison la veille de Noël.

Vendredi 31 décembre, la justice a décidé de leur mise en liberté provisoire. Les directeurs des journaux « L’Alternative » et « Fraternité » ont alors été placés sous contrôle judiciaire.

Ayité et Egah ont été arrêtés le 10 décembre et mis en prison sans procès pour des commentaires qu’ils ont faits dans une émission publiée via YouTube. Certains membres du gouvernement ont affirmé que les deux les avaient diffamé.

Leurs arrestations ont suscité des réactions dans le monde entier, en particulier de la part d’ONG internationales, telles que le CPJ, Amnesty International, Reporter sans frontières et bien d’autres.

Les autorités togolaises devraient immédiatement libérer les journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah et mettre fin au harcèlement juridique d’Isidore Kouwonou



Source: AfrikPage